Le lotissement Clairval
Dernière mise à jour : le 15 décembre 2005
Retour vers Sommaire Rue par rue Clairval Les "cités" Lafumée Miremont Pignodel
Le Lotissement Clairval (localisé approximativement sur la carte ci-dessous) faisait il partie d'Air de France ? Ou devait-il être rattaché géographiquement à El-Biar, Châteauneuf, Ben -Aknoun ou Dély-Ibrahim ? Vaste question... Jamais vraiment posée... Et donc restée sans réponse claire... D'autant que les limites d'Air de France n'ont jamais été précisément définies. Jusqu'à ce qu'un autre quartier en revendique (preuves et documents à l'appui) le rattachement, nous, Aérofranciens, nous l'approprions.
Lotissement Clairval Place d'Armes Route de Béni-Messous Poste de Police Entrée de l'EMAT Restauration et Cuisines Bâtiments "Troupe" Bâtiment Technique Bâtiment "Instruction"
Au fond à gauche, au-delà des limites de l'École des Transmissions, les villas du Lotissement Clairval situé de l'autre côté de la route (RN 41) venant d'El-Biar (sur la gauche) et menant à Chéragas (sur la droite),
Malgré la définition médiocre due à l'éloignement de l'objectif, cet agrandissement d'une partie de la photo précédente permet de se rendre compte de l'implantation des villas du Lotissement Clairval, au-delà des arbres longeant la route (RN 41) El-Biar -Chéragas.
Traganello Guy-Georges Odin Beramgi Chaumont Celo ? Epicerie Monjo Aznar Schneider Dépôt entrepreneur Sastre Attal (terrain vague) Santamaria Mosqueti Sastre Chabot Petrusa André Ayouaz Ayouaz Georges Bondet Grau Jean-Claude Gaillard Bordichon Michel Ferrer Genesta Juan Fehla NGuyen Madiou Benyaya Cherillo Guendafa Wiudess Betouche (épicerie) Bravo (petit immeuble) Rue Général de Lattre de Tassigny Avenue de la 1ère Armée Française Rue Charles de Gaulle rue de l'Algérie Française Rue des Unités Territoriales Rue d'Oran Cabrera Anton Borrelli Raymond Borrelli Dominique Rue Charles de Gaulle Chatelaine Cardona Rippol Druel ? Chamboisier Fedele Salette Bar Delfraisy Deron Bals
Plan des rues et de lots du lotissement Clairval
transmis et renseigné par Guy-Georges Odin, avec l'aide de Georges Bondet et de Jean-Claude Gaillard complété par Patrick Borrelli (pour la rue d'Oran) et Jacques Rippol
En passant le curseur sur les lots marqués d'un point rouge, vous verrez apparaître le nom des habitants. En passant le curseur sur les rues marquées d'un point jaune, vous verrez apparaître leur nom.
     

Rue d'Oran, les villas de Raymond Borrelli (à gauche) et de Dominique Borrelli (à droite). La première photo (maisons en construction) date de septembre 1959 (on y devine Patrick Borrelli , en tricot blanc, avec son frère Hervé). La deuxième photo (maisons terminées) date de mars 1962

     

Rue des Unités Territoriales en 2004 (photos prises par la cousine de Jean-Claude Gaillard). La maison Gaillard (lot 69), à gauche et la maison Schneider (lot 68), à droite. Les arbres ont poussé...

Quelques souvenirs de Jean-Claude Gaillard

Né en 1945 à Sidi-Ferruch, chez mes grands parents, nous avons, avec mes parents, habité très vite El-Biar au 53 rue Warot et au 2 rue La Fontaine, car l'immeuble faisait l'angle de ces deux rues. Un peu plus bas, se trouvait le fameux stade d'El-Biar où trônait le non moins fameux SCUEB.
A la création du lotissement Clairval mes parents ont acheté le lot 69 et fait construire une petite maison dénommée "Villa Mon Rêve".
Mes souvenirs d'enfance sont partagés entre El-Biar et Claival. Toute ma scolarité est donc passée à l'école Paul Doumer (à côté de l'église), du CM1 à la 3ème, sauf le cours préparatoire à la Sainte-Famille (les Sœurs, en face du Monoprix).
Comme Guy-Georges Odin, j'ai grandi en enfant très libre d'aller et venir à sa guise dans le grand Alger. En fin de compte, j'ai les mêmes souvenirs que lui de cette époque. Les balades à Alger, à pied, les baignades à Padovani, les Bains-Romains, la Pointe-Pescade, etc… Le retour, en fin d'après midi, se faisait le plus souvent accroché derrière un trolleybus qui remontait le boulevard Gallieni, au grand désespoir des contrôleurs qui nous invitaient à descendre en marche…
Enfant terrible ? Non…, insouciant des dangers tout simplement. Les copains de l'époque étaient Serge Tixier et Farid Merazi, je me demande ce qu'ils sont devenus.
Clairval, une autre vie, plus d'espace, les mobylettes, d'autres copains, un peu plus âgés aussi.
Le terrain de golf de Clairval était devenu notre terrain de jeu, le gardien avait fort à faire avec nous. Nous étions en concurrence pour la recherche de balles de golf que nous revendions, avec un certain profit, aux joueurs.
Les surbooms de l'époque étaient nos grandes distractions. Bien souvent chez Michel Ferrer, nous nous retrouvions pour danser avec les copines et les copains (sous l'étroite surveillance de la maman de Michel…). Il y avait là, Benyaya, Ferrer, Maddiou, Colette et bien d'autres dont les noms se sont envolés, qu'ils ne m'en veuillent pas…
     
"La bande". A l'arrière plan Mr. et Mme Ferrer, au volant de la 4 CV Michel Ferrer et, derrière lui, Madjou. A droite Colette (debout) et Antoine (à genoux)
De gauche à droite : Michel Ferrer, Madjou et Benyaya
Guy-Georges Odin et Jean-Pierre Guerrero étaient aussi de la fête quand ils le pouvaient. Pour ce qui est des mobylettes c'est avec elles surtout que les balades se faisaient.
     
  Jean-Pierre Guerrero et la "mob"   Jean-Claude Gaillard sur la "mob" de Jean-Pierre Guerrero  
Alors là, de Cap Matifou à Sidi Ferruch, la côte était à nous. Bien sûr, il fallait rentrer à l'heure, couvre-feu oblige.
Nous n'avions aucune idée de cette guerre d'Algérie, nous étions en dehors des événements de cette période. Ou alors nos balades étaient ce que nous avions choisi de faire pour vivre quand même.
Bien sûr que tous les alentours de Clairval étaient des points de passages obligés. La Cité Militaire, l'ARMAF, l'immeuble "le Gai Soleil', le Frais-Vallon vers Bab-el-Oued, Air de France, pour les courses de la maison. (en particulier la bouteille Primagaz sur l'épaule à la Station Primagaz Service, j'avais à peine 14 ans, mais la taille de maintenant, 1m75), La Bouzaréa, la forêt de Baïnem, Chéragas, etc.…
Parti rapidement, comme beaucoup, juste avant l'indépendance de l'Algérie, je retrouve seulement maintenant quelques copains de ce temps là. Les différents sites Internet sur cette région, et en particulier celui-ci et celui d'El Biar, me font chaud au cœur.