Le lotissement Pignodel
Dernière mise à jour le 15 décembre 2005
Retour vers Sommaire Rue par rue Clairval Les "cités" Lafumée Miremont Pignodel
En face de l'École Normale d'Instituteurs, le Lotissement Pignodel était situé sur le côté gauche de la route montant à Bouzaréah, entre le café Sandra et les "Deux Piliers". Jacques Henri Jayez ("Rijac") nous a confié ses souvenirs de l'époque et, sur cette photo datant d'avant 1950, que nous a adressé Elisabeth ("Babeth") Bourdères-Ruas, il a essayé d'indiquer les noms des habitants de ce lotissement, dont il se souvenait (vous pourrez voir apparaître ces noms en passant le curseur sur les points rouges situés près des maisons). Hors cadre et donc ne figurant pas sur ce cliché, le café Sandra qui se trouvait plus bas sur la route de Bouzaréah (donc sur la droite de la photo) et les demeures des Ayache, des Kechteil et des Llorens qui se trouvaient plus haut (donc sur la gauche de la photo), près des "Deux Piliers".
Souvenirs de Jacques-Henri Jayez
J'habitais lotissement Pignodel, on y accédait en allant vers Bouzaréah : après l'arrêt de l'École Normale (en face de chez les Ruas), dans le virage suivant, on prenait le chemin à gauche, juste au coin de l'épicerie (tenue par les Séguy, puis par les Combret), chez qui travaillait, comme employé à tout faire, Alexandre, un brave homme qui n'avait plus toute sa tête et qui dormait avec une hache sous le lit, pour le cas où..., ce qui nous impressionnait beaucoup.
La rue desservait alors plusieurs maisons, celles d'un couple d'un âge certain qui se disputait du matin au soir, et inversement (que beaucoup reconnaîtront), Mademoiselle Maubert, les Montenis, les Torrens, les Lopez (Robert Lopez, un fidèle de la "bande") remplacés par les Grau, les Da Cunto, les Ouamarra (Moktar, un bon copain), les Falet (Bernard, mon meilleur ami du lotissement), les Boîte, les Fontaine (Danielle, Francine, ...ayant succédé aux Soulard, eux-mêmes aux Benghana)... et se finissait en chemin de terre en arrivant aux "Deux Piliers".
Tout un quartier, qui nous a vu jouer un certain nombre de tours plus ou moins appréciables et appréciés.
Epicerie Marsan puis Seguy puis Combret Pas encore construit puis Lopez, puis Grau (instituteurs retraités) à partir de 1952 (environ) qui ont agrandi la maison locataires successifs : Soulard, Fontaine, Benghana Boite (ont agrandi la maison en construisant des garages couverts par une grande terrasse ). Mme Boite Yvette était la fille de M. et Mme Torrens au tout début, Schlagenhofen, puis Brulard Larivey Jayez ("Villa Rose") Torrens (M. Torrens était droguiste à Alger, dans le quartier de l'Agha) Da Cunto (M. Da Cunto était pompier) Ouamara en face des garages des Boite, terrain vague descendant vers la maison de Fatoumah Falet Garages (pas encore construits) Mlle Maubert Vidaux, puis un couple venant du Liban la maison de Fatoumah et de l'autre côté du chemin, un puits Courson (vers 1949), puis demoiselles Marsan (de l'épicerie) qui hébergeaient M. Fahner, l'instituteur de l'Ecole Annexe M. Chas Baeza, Roffe ? Plus tard : Boulay Monteny, puis Claudet : un portail dans le virage en face de chez Mlle Maubert, ouvrait sur un chemin qui, laissant sur la droite un terrain de tennis, montait en pente douce vers la maison (non visible) située sur une hauteur Sportis Llorens Ruas ?