Le
jeu de boules à Bouzaréah (d'après les souvenirs
de Francis Mercadal)
contact e-mail : mercadalfrancis@aol.com Nouvelle page: mise sur le site le 10 mars 2006 |
-----Les
boules dans l'Algérois, je connais assez bien, car très jeune
je pratiquais ce jeu difficile, bien souvent avec les grandes personnes.
A Bouzaréah, la Place Martinelli, avec ses platanes et son kiosque
à musique a été le premier terrain de "lyonnaise"
que j'ai connu à la fin des années 1940. Je me souviens très
bien que les joueurs, déjà très réputés
pour certains, s'y entraînaient souvent le soir, pour être prêts
à disputer les concours du dimanche organisés régulièrement
dans les environs, à Chéragas, El-Biar, Dély-Ibrahim,
Zéralda
Habitant juste en face de la place du village, j'étais
aux premières loges, et comme mon grand-père et mes oncles
pratiquaient ce jeu, j'étais souvent fourré au milieu des
hommes qui me faisaient parfois l'honneur de me faire jouer avec eux. -----Par la suite, il y a eu trois autres boulodromes à Bouzaréah : d'abord celui situé dans le fond du ravin, en bas de la Place Martinelli, auquel on accédait à travers les jardins du "Café de Paris", puis celui aménagé après la construction de la salle des fêtes du village, derrière chez moi, sur un terrain appartenant à la famille Dasinière, et enfin celui situé à côté du café Ordinez, à Air de France. -----Trois photos illustrent l'histoire du jeu de boules à Bouzaréah à cette époque. |
Groupe
de boulistes sur le terrain du "Café de Paris". De gauche à droite, au premier rang : Michel Miano dit "Micalète", le frère du champion Pépète que l'on reconnaît tout à fait à droite avec sa casquette; Monsieur Llorens qui habitait en face de l'Ecole Normale de Bouzaréah, un peu avant le café Sandra, mon grand-père Raphaël Mercadal qui partageait son temps entre Belcourt (chez mon oncle) et Bouzaréah chez nous; Vincent Pascal, un bon pointeur, mais surtout le maître pour la préparation de paellas gigantesques. Au deuxième rang se trouvent, Alfred Alzina, Galéa, Marcel Ségui (mon oncle), Joseph Ségui, André Ferrer le coiffeur, René Ségui (encore un oncle) et Pépète. Enfin au troisième rang il y a Vincent Gadéa le frère de madame Roma la boulangère. C'était un très bon chanteur. Et pour terminer deux autres boulistes dont j'ai oublié les noms. Passez la flèche sur les visages, si elle se transforme en petite main, vous pourrez découvrir le nom des personnes qui ont pu être identifiées. |
Groupe
de jeunes boulistes avec René Ségui mon cousin, le tout petit
devant dont les parents tenaient à la fin des années 40 l'épicerie
Marsan en face de l'Ecole Normale. Il est entouré de gauche à
droite par moi-même, Francis Mercadal, avec la casquette blanche,
Hervé, et J. C. Ardouin et au dessus par un jeune que je ne reconnais
pas et qui a à sa gauche Roland Kechteil et Henri Dufau. Passez la flèche sur les visages, si elle se transforme en petite main, vous pourrez découvrir le nom des personnes qui ont pu être identifiées. |
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Ma licence de jeune bouliste (j'avais 14 ans) avec le tampon du CBB (Club Bouliste de Bouzaréa). Elle est signée au verso par Monsieur Roger Fontas, le président du CBB |
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Construction,
par des bénévoles du CBB, à Air de France, du mur longeant
la route du boulodrome de chez Ordinez. On y retrouve toujours un peu les mêmes personnages : à gauche Marcel Ségui et Monsieur Casanova, au milieu avec sa casquette Joseph Ségui et sur la droite, François Arbona, le grand copain de mon père, et Joseph Miano le champion. Passez la flèche sur les silhouettes, si elle se transforme en petite main, vous pourrez découvrir le nom des personnes qui ont pu être identifiées. |