DÉLY-IBRAHIM
- Vues Générales
Dernière mise à jour le 4 décembre 2005 |
Déli-Brahim, le plus ancien centre, avec Kouba, fondé en Algérie, fut peuplé en 1832 par des émigrants allemands qui attendaient en vain au Havre, leur embarquement pour les États-Unis. (...). Trois ans après, les uns étaient morts, d'autres s'étaient placés ailleurs. Ceux qui étaient restés gagnaient leur vie à faire des charrois sur Alger. On dut procéder à une répartition de terres plus étudiée. Dix sept ans plus tard, Déli-Brahim donnait aux Goncourt l'impression d'un village de la Brie transporté avec ses rues à angles droits et sa petite église bâtarde au milieu des massifs d'oliviers et de palmiers. Cette histoire est celle de la plupart des centres de l'Algérie. Les échecs du début ont constitué l'expérience d'où est sortie pour eux la prospérité. (G. Esquer, Alger et sa région, Arthaud, 1949). |
11 k. Dély-Ibrahim, v. de 750 hab., peuplé en partie de familles alsaciennes, est situé sur un plateau de 250 m. d'alt., d'où l'on aperçoit la mer Buste du maréchal Pélissier. (GUIDES-JOANNE "ALGÉRIE ET TUNISIE", 1909). Carte postale, postée en 1911. |
Une autre vue générale du village, datant probablement de la même époque. |
La carte postale, ci- dessous, d'une série éditée en 1930 à l'occasion du centenaire de la conquête française, rappelle que Dély-Ibrahim fût le premier centre créé en Algérie, à 10 km d''Alger. Il est alors prévu d'élever sur un site à 275 m d'altitude, un minaret avec table d'orientation à la mémoire du Commandant du Génie Vincent-Yves BOUTIN (1772-1815) à qui Napoléon avait demandé de faire en 1808 des observations autour d'Alger, observations qui rendirent les plus grands services lors du débarquement de 1830 . Cette Colonne ne sera finalement érigée que quelques années plus tard. |
Une autre vue plus récente, datant des années 1950 et provenant de la collection personnelle d'Isidore Rodriguez qui tenait l'épicerie située face à l'église et au Monument aux Morts. Le village s'est quelque peu étendu et on peut voir, dominant le village, au fond, au centre, la Colonne érigée à la mémoire du Colonel du Génie Vincent-Yves BOUTIN (1772-1815) |
Enfin, une vue partielle du vaillage, datant des années 1950 et provenant de la collection personnelle d'Isidore Rodriguez qui tenait l'épicerie située face à l'église et au Monument aux Morts. On distingue, à gauche, l'abside de l'église. et plus loin, la route de Douéra avec au fond, le lieu dit "Pic du Grand Vent" et l'éolienne |