La
Rue du Béarn
Dernière mise à jour le 9 juin 2004 |
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Grâce à la mémoire et aux souvenirs de quelques anciens habitants d'Air de France, nous avons pu localiser un certain nombre de rues qui avaient été baptisées de noms des provinces de France. Les noms de ces rues ont ainsi pu être placés sur le plan d'Air de France en 1958 que Théo Bruand a reconstitué. Théo, que nous remercions vivement, nous a donné l'autorisation de reproduire ce plan et de le placer sur le site. La partie de ce plan ci-dessous, est focalisée sur la rue du Béarn. Nous avons quelques renseignements qui nous ont permis d'y placer les noms de ses habitants dans les années 1947-1962. Nous faisons appel à la mémoire de chacun pour vérifier et documenter ce plan. Merci par avance. |
Prenant
son origine à droite dans la rue du Bourbonnais, entre le boulodrome
du B.C.A.F. et le terrain vague, théâtre de nos exploits
footballistiques et cyclistes, la rue du Béarn descendait rapidement
en serpentant vers le fond du vallon où un petit ruisseau (peut-être
l'Oued Beni-Messous ou un de ses affluents) prenait sa source.
Sur la droite, après avoir longé le mur de pierre bleue du boulodrome et l'arrière de l'entrepôt Poizot, elle faisait un coude à gauche au niveau duquel se trouvait précédemment un puits, abandonné par la suite et l'amorce d'un sentier qui conduisait vers la villa Kaes (où habitèrent les Saurier) et le Café Sandra. Un peu plus loin, il y avait un beau jujubier, en contrebas duquel se situait la demeure des Saint-Jevin et peut-être des Moll (coiffeur à El-Biar). Au bord de la rue, un épicier (mozabite ?) s'installa à la fin des années 1950. Juste avant un virage à droite, en épingle à cheveux, se trouvait la villa où les Ledjam habitèrent avec leurs deux garçons, Fernand et Jean-Jacques. |
La rue se poursuivait
par un nouveau virage, à gauche, encore en épingle à
cheveux, pour atteindre le fond du vallon et, un peu plus loin, elle se
divisait en deux, la rue à gauche continuant à longer le petit
ruisseau, et la rue à droite remontant sur le flanc du vallon, se
poursuivait vers Bouzaréah. Revenons maintenant à l'origine de la rue du Béarn. A gauche, après avoir contourné le terrain vague, elle se continuait en longeant les faces arrières des demeures de la rue du Bourbonnais (Rambert, Bondet puis Massimi, Martin, Bagur et Chicheportiche où habitèrent précédemment les Saint-Jevin et les Sentana). Juste après le virage à droite, en épingle à cheveux, se trouvait la demeure des Mathildé. |