La Rue du Valois
(d'après les souvenirs de Francis Rambert)
Dernière mis à jour le 23 janvier 2005
Retour Sommaire Rue d'Alsace Rue du Bourbonnais Rue du Languedoc Rue de Picardie Rue de Vendée
Rue d'Auvergne Rue de Bourgogne Rue du Loiret Rue de Touraine Rue du Vercors
Le Centre Rue du Béarn Rue de Bretagne Rue de Lorraine Rue du Valois Rue du Vivarais
Route de Beni-Messous Rue du Berry Rue du Dauphiné Rue de Normandie Rue du Velay
Grâce à la mémoire et aux souvenirs de quelques anciens habitants d'Air de France, nous avons pu localiser un certain nombre de rues qui avaient été baptisées de noms des provinces de France. Les noms de ces rues ont ainsi pu être placés sur le plan d'Air de France en 1958 que Théo Bruand a reconstitué. Théo, que nous remercions vivement, nous a donné l'autorisation de reproduire ce plan et de le placer sur le site. Sur la partie de ce plan ci-dessous, focalisée sur la rue du Valois, j'ai tenté de placer les noms de ses habitants dans les années 1947-1962. Il est possible qu'il y ait des erreurs ou des oublis. Merci par avance de me les signaler afin qu'ils soient corrigés.
Lorsque l'on prenait, à partir de la route de Bouzaréah, la route de Béni-Messous (ou route de la Tourelle), la rue du Valois était la première rue à droite.
Sur la droite, il y avait d'abord un grand terrain vague, sur lequel fut édifiée à la fin des années 1950, une école en préfabriqué, l'école "en dur" se révélant trop exiguë pour accueillir tous les enfants d'Air de France en âge d'être scolarisés.
Après ce terrain provisoirement vague, il y avait la demeure des Cabanis qui logeaient à l'étage, le rez-de-chaussée, ayant abrité un temps, la recette auxiliaire des PTT, en même temps qu'une boutique de remaillage des bas nylon. Puis la demeure des Roubah et l'épicerie de Madame Orts, déjà évoquée dans le chapitre"Commerces et services".
Un peu plus loin, à droite, débutait la rue du Vivarais puis, à l'angle de cette rue habitaient les Lebibe, juste avant le local, ayant initialement abrité la Pharmacie Tillot, qui changea de destination lorsque les Cholet y établirent une papeterie "Au Petit Écolier" et qui fut reprise, un peu plus tard, par Madame Détrez.
Alain Cholet, à l'angle de la rue du Valois et de la rue de Vendée(à droite), qui ne sont pas encore bitumées, devant la papeterie "Au Petit Écolier" qui avait remplacé la première pharmacie Tillot, et tenu par ses parents avant que Madame Détrez reprenne la boutique. Au fond, à gauche, la maison partiellement masquée par les arbres est probablement la demeure de Dehmous.
Après le portail donnant accès au logement associé à la boutique, qu'occupèrent les Cholet puis les Détrez, la belle propriété Bachelier clôturée par un impressionnant mur garni de balustres avait un grand jardin planté d'eucalyptus. Charles Goujon nous rapporte que, avec l'accord des Bachelier Monsieur Sanagustin déversait sa sciure dans ce jardin et que la laiterie Djaffer y vidangeait le liquide de lavage des cuves de lait, ce qui permettait d'en faire du compost.
Dans les années1930, René Bachelier devant la maison de ses parents, rue du Valois. La photo a été prise depuis l'emplacement où, plus tard (1947 - 1948), sera construite l'école mixte d'application d'Air de France.
Au delà, après l'intersection avec la rue du Vercors, à droite, et la rue du Velay, à gauche, la rue du Valois se continuait mais probablement en changeant de nom (rue du Val de Loire ?).
Repartons maintenant du début de la rue du Valois, c'est à dire depuis la route de Béni-Messous, et intéressons nous au coté gauche.
A l'angle de ces deux rues, où était située la maison de Monsieur Serror, il y eut un vieux puits couvert, en maçonnerie en forme de koubba, avec, pour autant qu'il m'en souvienne, une grande roue métallique. A la suite de la propriété Serror, Madame Goujon (née Bachelier) croit se souvenir que demeuraient des Anglais, à la villa "Malglaive". Puis il y avait la demeure des Dehmous avant un terrain vague, à gauche, au coin de la rue du Valois et la rue de Vendée.
La rue du Valois en 1961. A droite, à l'angle de la clôture de l'école, la rue de Vendée, dans laquelle se trouvait l'entrée de l'école. A gauche, entre la maison et les arbres, début de la rue du Vivarais dans laquelle trônais, au milieu de la rue, un vieil olivier au tronc creux appelé marabout et auquel las croyance populaire attribuait des vertus plus ou moins magiques. Au fond, au delà du carrefour avec la route de Béni-Messous (ou route de la Tourelle) face à la rue du Valois, débutait la rue du Bourbonnais. Notez l'immatriculation métropolitaine de la Simca P60 Aronde. A droite, la maison (supposée) des Dehmous est presque totalement masquée par une nouvelle construction dont nous ignorons l'usage auquel elle était destinée.
Enfin la partie de la rue du Valois comprise entre la rue de Vendée et la rue du Velay était occupée par l'école, avec, au rez-de-chaussée, l'entrée des appartements de fonction des instituteurs et es fenêtres des quatre classes et au premier étage, les appartements de Monsieur Détrez et de Monsieur Trama.
La façade de l'école rue du Valois. A l'étage, l'appartement de fonction du directeur Monsieur Détrez. Au dessous du balcon, on distingue le haut des fenêtres des classes qui occupaient le rez-de-chaussée. Vers la droite, A droite, après le carrefour avec la rue du Vercors, à droite) et la rue du Velay (à gauche), la rue du Valois, se continuait vers la Côte d'Or et le Parc de Miremont.
Après l'école, se trouvait l'intersection de la rue du Valois avec la rue du Velay, à gauche, et la rue du Vercors, à droite, et le prolongement de la rue du Valois, peut-être sous le nom de rue du Val de Loire (?)..